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ŒUVRES et PROJETS de la Fondation «KPECEHOUE»

  • La ferme «Saint Mesmin» de Adjohoun

Le projet de ferme « Saint Mesmin » vise à aider les populations autochtones à se prendre en charge en développant des activités génératrices de revenus. C’est l’un des maillons essentiels de la fondation en vue de recueillir des subsides nécessaires pour la prise en charge des enfants orphelins ou issus de familles déshéritées en vue de leur formation ou de l’apprentissage. L’œuvre est placée sous la protection d’un jeune adolescent païen, baptisé du nom de Mesmin, peu de secondes avant sa mort, dans les années 1992. Le Père s’était occupé de lui durant ses dernières années d’existence terrestre, en lui octroyant les moyens de prise en charge de ses soins médicaux. Le médecin avait prévenu qu’il ne survivrait pas longtemps, conseillant de retarder juste le coup fatal de la maladie par l’injection d’un produit pharmaceutique. Décédé à l’instant même de son baptême sur le lit d’hôpital, il nous est apparu opportun de placer sous intercession et son patronage les enfants qui bénéficieraient du soutien de la fondation.

La ferme proprement dite est située à Adjohoun dans la vallée de l’Ouémé, une région considérée par les experts comme la deuxième vallée la plus riche du monde après celle du Nil (Egypte). Il s’agit avant tout d’une palmeraie, initiée en 2008 sur une superficie actuelle de près de 15 Ha. Le choix de cette culture vient du fait que le cycle de production est bien maîtrisé, sans oublier que la transformation des sous-produits est bien connue et commercialisée. À ce titre, l’huile de palme subit moins les aléas liés au commerce international.

Le périmètre de la ferme est presque couvert entièrement environ 2100 plants de palmiers sélectionnés pour une production d’huile espérée à plus de 15 tonnes. Cette estimation pourrait être bien sûr dépassée si les performances des plants situés en zone marécageuse, répondent à nos prévisions.

La vocation strictement sociale de la ferme s’affirme encore mieux car elle fournit aussi du travail à près de 5 familles (dont 2 stables) pour un ensemble d’une vingtaine de membres. Sans leur prestation de service, ces personnes peineraient à joindre les deux bouts dans un milieu si défavorisé. Les activités ne visent donc pas uniquement la recherche du profit. L’objectif va au-delà du gain et du bénéfice et s’inscrivent plutôt dans la ligne d’une « économie de communion ». En peu de mots, ladite théorie valorise au plan économique la relation interpersonnelle du travail où s’exprime avant tout le don de soi pour le bonheur autrui. Ne compte plus uniquement la force du travail, ou bien le bénéfice qu’on en tire ; vient en premier lieu la réalisation de la personne humaine et celle des bénéficiaires. À la base de tout travail, il y a l’homme (laborem exercens – Jean-Paul II), et son accomplissement, sans oublier le bien fourni à la communauté humaine. L’économie de communion dépasse l’horizon du marché (néolibéralisme), comme aussi celui du seul rapport de force employeur à employés (cf. la lutte des classes), où l’on réduit l’homme à sa force productive. Cette dimension sociétale rejoint la base et le cœur des objectifs de la Fondation. Offrir du travail à des personnes permet de bâtir une forme de socialisation qui ennoblit car le profit généré contribue au bien de tous. Les activités deviennent donc des lieux d’inclusion sociale et de communion, une modalité d’extension du bien pour tous et de redistribution des richesses. Ainsi conçue, la fondation se lance dans le dynamisme propre d’une économie sociale et solidaire.

 

2- Centre Saint Joseph

C’est un cadre de repos et de prière sur un périmètre de 1, 50 Ha lequel jouxte la ferme saint Mesmin. Il est destiné aux familles, religieux – religieuses, désireux de jouir d’un temps de repos, de prières et d’échanges. Joignant l’utile à l’agréable, les lieux de prières construits dans un cadre bien verdoyant, permettront de conjuguer repos en Dieu et relaxation physique, retrouvailles et échanges avec amis. Suivant la configuration du terrain, trois mottes de terre disposées en forme triangulaire seront transformées en espace de prières : à la pointe du triangle, il y aura le lieu de la vénération et de la contemplation du mystère de la croix. Sur un côté latéral, celui de la dévotion mariale, et sur le second celui en l’honneur de saint Joseph. L’implantation d’arbres fruitiers est en cours sur une grande partie de l’espace, puis suivra un aménagement paysager conséquent.  

  • Projet de construction d’appartements de location

Il s’agit de conforter les investissements faits au niveau de la ferme qui peuvent subir parfois le coup des aléas climatiques. Le projet entend doter la fondation Kpècehoue d’un immeuble d’appartements de location dont les fruits serviront de rente pour les œuvres de la Fondation. À ce sujet, la Fondation dispose d’un premier domaine d’environ 1000 m2 à Sèyivè (Pont-péage d’Ekpè) déjà clôturé. Sur le second domaine de 450 m2 est en construction d’un immeuble R+1 comprenant en tout dix appartements. 

  • Le projet « Vacances scolaires pour les enfants »

Le projet « Vacances scolaires pour les enfants » est né d’un simple et pertinent constat : beaucoup d’enfants de familles défavorisées ne sont jamais sortis de leurs milieux ou des quatre murs qui les ont vus naître. Pendant les vacances, ils n’ont même pas la chance d’une expérience de séjour dans une autre famille ou dans une autre localité. Ils n’ont jamais croisé sur leurs routes d’autres camarades que ceux de leur quartier ou de leur école. Très souvent, ces enfants vivent dans les villages et certains n’ont jamais mis pied en ville. Parallèlement, les enfants issus des couples plus nantis, et résidant habituellement en ville, n’ont jamais fait l’expérience de la vie en campagne. Pour eux, la lumière électrique de nuit va de soi ; ils ne se sont jamais éclairés à la lanterne et n’ont jamais entendu à l’aurore les chants des oiseaux ou ceux de la basse-cour rythmant les premières lueurs d’un jour nouveau. Ils ont parfois vu en dessin des animaux domestiques, mais ne les ont jamais touchés ou côtoyés. Les fleurs des champs comme les ruisseaux naturels d’eau qui coulent à l’infini ne font pas partie de leur paysage habituel de vie. Or, le temps des vacances peut aussi servir de brassage à ces différents groupes d’enfants, d’enrichissement réciproque, de connaissance et d’expérience ou d’échanges. Ceux des villes connaîtront les villages d’où sortent habituellement les produits qu’ils consomment et surtout les réalités concrètes de la vie paysanne ou lacustre ; les autres auront la chance de savoir que vivre en campagne n’est pas signe de misère, se dépoussiérant du mirage des villes ou de certains complexes. En d’autres termes, ces brassages favorisent le vivre ensemble, et atténuent quelque peu les clichés négatifs que les uns et les autres portent sur eux-mêmes, ou sur les autres, toutes choses qui ne favorisent pas la socialisation ou la construction de la cité.

Le projet « Vacances scolaires pour les enfants » fut, à l’origine, une initiative personnelle de Sr Antoinette AKAKPO. La première, ayant réuni des filleuls ainsi que des enfants provenant de familles amies, a eu lieu sur la ferme Saint Mesmin en 2017. À la veille du terme de leur séjour, les enfants de la ville manifestèrent, à l’étonnement de tous, le désir d’y prolonger leurs vacances. De fait, cela leur a permis de se familiariser, de gambader sur de larges espaces, de découvrir la beauté de la campagne, de se faire des amis ou des camarades. Mieux l’année qui a suivi, alors qu’ils s’apprêtaient à prendre leurs vacances scolaires, ils ont renouvelé leur volonté de repartir à la ferme. Un besoin était donc né et il fallait y répondre. La Fondation a voulu pérenniser l’initiative en prenant chaque année de pareilles initiatives. Elles consistent en deux genres d’activités principales :

La première se résume dans le séjour de 5 à 7 jours à la ferme pour les enfants des familles pauvres de la ville ou de la campagne.

La deuxième consistera à organiser pour un certain nombre d’enfants, qui ne pourront prendre part au séjour à la ferme, une visite ou une excursion sur un site pour leur faire voir la géographie humaine, la culture et les autres réalités de notre pays.

Ces activités, s’intègrent parfaitement dans les objectifs de la Fondation «KPÈCEHOUE OUSSOU-DJIVOH-SCHARINGER». Elle contribue tant par la logistique que par les moyens financiers à l’organisation de ces activités. À terme, il sera mis en place un groupe de volontaires qui se dédiera à ces organisations en vue de rendre ce projet plus attractif.

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