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La Fondation «KPECEHWE-OUSSOU-DJIVOH-SCHARINGER»

La Fondation «KPECEHWE-OUSSOU-DJIVOH-SCHARINGER» est une œuvre philanthropique fondée par le Père Mellon DJIVOH, et reconnue par l’Etat béninois (cf. Journal Officiel  de la République du Bénin N° 17 du 1er septembre  2014, p 846). Elle est placée sous la direction d’un bureau exécutif de trois membres (Père Houénagnon Mellon Djivoh [Président], Mr Laurel Brisnel Adéchina Djivoh [Secrétaire Général] ; Sr Antoinette Adjoavi Akakpo, SARC [Trésorière Générale]). Cette institution voudrait perpétuer la mémoire de Mr David DJIVOH et Thérèse OUSSOU, ainsi que celle d’une bienfaitrice (Gertrude SCHARINGER), et surtout leur foi en Dieu, sans oublier leur constante sollicitude pour soulager toute misère humaine.

Les objectifs de la Fondation:

La Fondation « KPECÈHOUE » s’inscrit dans le prolongement des actions menées au cours des premières années de ministère sacerdotal (1988 – 1997) du Père Fondateur en faveur des enfants déshérités. Dans le but d’aller au-delà d’actions ponctuelles, cette institution a voulu créer des conditions stables de ressources budgétaires pour financer surtout la scolarité des enfants en situation difficile ou de précarité. Le leitmotiv de cette œuvre à caractère strictement social est « soulager tout au moins une misère en moins ».

Tenant compte aussi des besoins de l’Église du Bénin, fut intégrée dans les finalités l’aide à certaines institutions ecclésiales : a) l’abonnement à une revue philosophique ou théologique pour les trois grands séminaires ; b) une contribution annuelle au noviciat ou la prise en charge annuelle des frais de formation professionnelle d’une Sœur de l’institut des Servantes de l’Amour Rédempteur du Christ (SARC).

Ces trois objectifs majeurs sont ainsi libellés : 

  1. Assister financièrement les enfants pauvres en payant une partie ou la totalité de leurs frais d’éducation scolaire ou professionnelle.
  2. Participer à la formation dans les grands séminaires du Bénin (St Gall de Ouidah et Louis Parisot de Tchanvêdji, St Paul de Djimè) par l’acquisition annuelle d’une revue théologique ou philosophique.
  3. Apporter une contribution annuelle aux Sœurs de l’Amour Rédempteur du Christ (SARC) sous la forme d’une prise en charge annuelle de frais de formation professionnelle d’une novice ou, dans le cas où les revenus le permettent, à la formation professionnelle d’une professe.

Les fonds de la fondation se composent de biens immobiliers, fruits de l’épargne du Père Mellon, de l’héritage légué par ses parents, et de dons de Mme Gertrude Scharinger de San Roman bei Schärding (Autriche), rencontrée lors des études de spécialisation du Père à Rome. Tout cela a permis la réalisation de la ferme sainte Mesmin sise à Adjohoun ainsi que l’acquisition de biens immobiliers.

La dénomination de la Fondation :

La dénomination « KPECEHOUE » se traduit « ma gratitude est infinie ». Elle rappelle surtout des épisodes liés à la naissance du père Fondateur pour les projeter dans le vécu actuel :

 Les parents démunis de tout n’avaient sur eux aucun centime pour payer les bandages habituels du centre de santé. Aucun de ceux qui ont accouru pour partager l’heureux événement ne s’est rendu compte de leur misère. À leur insu et de par leur don, ils ont été des Simon de Cyrène, et mieux des attestations vivantes de la Providence de Dieu. Le paradoxe fut que ce moment de dénuement extrême était précédé puis suivi, quelques années avant ou après, de faste sans précédent. Le Père fut donc pour ses parents un signe tangible de bénédiction divine. Cet état d’esprit est au cœur des idéaux de la Fondation. Vivre arcbouter à la providence divine en se mettant au service des autres. Maintenir cet idéal de vie est un appel à se déposséder constamment pour que transparaisse le don de Dieu à tous les hommes, surtout aux plus démunis. Dans cette ligne, la posture fondamentale reste la gratitude continue au Seigneur qui pourvoit à tout.

 

Les noms des familles « OUSSOU – DJIVOH – SCHARINGER ».

Mme Gertrude SCHARINGER, celle que le Père appelle affectueusement sa «Maman d’Autriche »,  a été dans sa vie plus qu’une bienfaitrice. Elle partageait les menus soucis de son ministère, priant et faisant demander des messes pour la fécondité de sa pastorale. Sensible aux questions posées à la foi chrétienne dans un monde européen en pleine déchristianisation, elle tenait à demeurer une vraie catholique jusqu’à sa mort. Elle a aussi soutenu sans réserve les actions sociales du Père Mellon en faveur des enfants issus de famille défavorisées. 

Les parents, David DJIVOH et Thérèse OUSSOU ont été les instruments merveilleux de la volonté divine. Ils ont été les premiers à entendre l’appel du Seigneur adressé à leur fils et y ont donné leur consentement, même avant sa conception. Ils ont toujours pourvu à tout jusqu’à leur mort, à ses plus petits besoins matériels et spirituels.

De Mr David DJIVOH, on peut retenir la primauté à Dieu en tout, le sens de l’équité et la droiture d’intention, le sens du travail bien fait ainsi que l’amour et la confiance dans l’Église.

Le trait marquant de Thérèse OUSSOU est le grand respect pour les choses saintes et pour les personnes consacrées et surtout une prodigalité jamais démentie quand il s’agit de faire la charité.

La fondation voudrait perpétuer l’esprit de charité vivante de tous ces protagonistes en se mettant au service des plus démunis. Sa dénomination atteste à plus d’un titre qu’en toute œuvre de charité, à Dieu seul est la gloire. Comme le dit bien le psalmiste «Non nobis, Domine, non nobis, sed nomini tuo da gloriam, super misericordiam tuam et veritatem tuam (Non pas à nous Seigneur non pas à nous, mais à ton Nom donne la gloire, pour ton amour et ta vérité)» (Psaume 113B, v. 1).

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