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Kpecehwe > Success Stories > Chroniques > Chronique du mois de juin 2025
  • Mellon Pr. DJIVOH
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Une nouvelle pompe solaire vient d’être installée. La vieille fonctionne toujours mais son rythme lent ne répond plus à des besoins sans cesse croissants: 192v/15000w pour la puissance contre 220 w/2020. Forts des expériences de la papayeraie et des autres plants du jardin, nous envisageons maintenant étendre le système d’irrigation à la palmeraie pour pallier aux aléas des changements climatiques et combler ainsi le déficit en eau. Cet apport aura naturellement des incidences sur la productivité des palmiers. Le périmètre étant en pente, ce système sera celui par gravitation. L’eau répandue s’écoule le long des pieds des palmiers situés en ligne de front et, en s’infiltrant dans le sol, hydrate progressivement tout l’espace au bénéfice de tous. La nouvelle pompe est plus puissante, et en deux heures d’horloge, le Tank de 4000 litres est rempli. Nous pourrions, lors d’une journée de plein ensoleillement, procéder plusieurs fois au pompage en vue de subvenir aux nécessités d’eau sans aucune difficulté majeure.

Les fruits de l’irrigation sont perceptibles. Tout est verdoyant: c’est d’abord le jardinage avec le petit champ de pastèque, puis le champ de papayers, et enfin les bananiers qui portent des fruits pleins d’espoir. Cette ligne d’action est payante et produira à l’avenir les fruits escomptés.

Il nous faut commencer à faire le point sur nos papayers. Les premières teintes jaunes qui apparaissent sur les fruits sont le signe d’un mûrissement. Un bon système de vente s’impose afin d’éviter d’avoir le produit sur les bras. Les contacts seront pris pour une vente de gros (par quarantaine) à Porto-Novo, même si la cession en détail serait plus rentable. Elle est par contre plus exigeante et suppose une clientèle bien connue, habituée à apprécier les fruits bio.

Le secteur de la porcherie est en plein essor. Au cours des prochains mois, nous allons vendre certaines unités, puis initier la construction d’une nouvelle porcherie. Pour la nouvelle structure, nous nous procurerons une nouvelle variété dotée d’un rendement plus performant. Cette espèce est recommandée aux acteurs du secteur par le ministère de l’agriculture et de l’élevage. Peut-être, nous retiendrons une de nos meilleures truies pour un croisement. Ceci contribuera à l’amélioration de l’espèce et pourra mieux répondre à notre contexte.

 

Toujours dans le secteur de l’élevage, nos chères pintades ne sont pas du reste. la reconstitution de toute la basse-cour est en œuvre. Elles sont la prunelle de nos futures prévisions. Il vaut mieux les maintenir le plus longtemps possible sous enclos, avant d’envisager les laisser libres sur le périmètre.

Nous continuons de suivre nos escargots.  Le résultat est plus que promettant. Il faut maitriser maintenant la phase de l’engraissement appuyé par une alimentation adéquate, Ceci est un bon facteur d’accélération de leur croissance.

 

 

Admirons ces bananiers porteurs de leur premier fruit. Ce sont les plants qui ont bénéficié des premières heures du système d’irrigation.

Il y a une activité qui n’a plus jamais fait d’attention. Ce sont les plants d’arbre à pain ayant survécu. Nous pouvons affirmer maintenant que nous avons réussi à domestiquer ce plant provenant des Iles Hawaï. Maintenant, l’on peut repiquer la variété sur d’autres terrains. Le fruit bien qu’étant plus petit par rapport à nos variétés béninoises, à peine plus grand que la paume des mains, est bien plus corpulent au niveau de la chair nutritive.  Vu l’apport régulier d’eau, nous verrons cette année le rendement de l’arbre.

Auteur : Mellon Pr. DJIVOH
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