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Kpecehwe > Success Stories > Chroniques > La remontée au fil des années. Ferme saint Mesmin de Adjohoun. Quelques flashes historiques – Partie VII
  • Mellon Pr. DJIVOH
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Au mois d’août 2013, sur invitation du Père Zoé Dovonou, je fis un voyage en Allemagne pour étudier la faisabilité d’achat d’un autre tracteur plus performant. Le Père s’était montré très disponible à nous aider dans notre œuvre de Fondation. La recherche du tracteur ainsi que les moyens logistiques à mobiliser pour l’envoi du tracteur à Cotonou furent une œuvre titanesque. Le Père pensa aussi à l’outillage pour le labour, aux roues de secours, à une remorque, à un fût d’une capacité d’au moins 800 litres par la conservation de l’huile et à d’autres outils nécessaires à l’agriculture. Il faut saluer ici non seulement sa générosité et son dévouement, son courage à vaincre les difficultés inéluctables à ce genre d’initiatives, et la minutie avec laquelle il a tout organisé. Il prit les contacts requis pour l’envoi par container.

Affronter le coût et le transport d’un tel engin jusqu’au Bénin était plus qu’un nœud gordien. Nous ne disposions plus, à l’époque, de réserves financières. Ce handicap financier n’était pas insurmontable aux yeux du Père Zoé. Il décida de poursuivre contre vents et marées les contacts jusqu’à l’acquisition sur ses propres fonds d’un tracteur de marque Renault. Notre contribution fut d’assurer les frais de dédouanement au port de Cotonou (environ trois millions de Fr CFA) et de lui restituer seulement moins du tiers des frais d’achat et de convoyage s’élevant à près de 20.000 Euro.

L’arrivée de cet outillage constitua sans aucun doute un grand coup de pouce aux travaux. Le 4 septembre nous avons pu faire sortir le container du port de Cotonou. Nous avons dû travailler jusqu’à 4 heures du matin pour vider le container de tous ses effets. Le 5 septembre dans l’après-midi, nous convoyames le tracteur à Adjohoun, avec la remorque et les autres attirails. Le trajet dura de 17 h à 21 heures, après une crevaison en cours de route. Nous roulions à peine à 20 km/heure, vu la nature de tout le chargement. Grâces soient rendues à Dieu. Une grande étape était franchie. Léon s’initia aussitôt à la conduite de notre nouvelle acquisition. Il conduisait cet engin, aux dires du Père Zoé, comme un char d’assaut. Toutefois, nous avons jugé prudent de lui faire acquérir d’abord un permis de type B avant de le faire passer à la catégorie supérieure. Le nettoyage régulier permit de circuler plus facilement dans la ferme et de booster la croissance des plants. Ceci contribua à l’accroissement de la récolte. Nous construisîmes aussi un hangar pour abriter le tracteur et les autres outillages.

Auteur : Mellon Pr. DJIVOH

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