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Kpecehwe > Success Stories > Chroniques > Chronique du mois d’Avril 2021
  • Mellon Pr. DJIVOH
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Ce n’est certainement pas un poisson d’avril. Je reviens du pays à la suite de deux semaines de congés. Vous pouvez donc disposer de nouvelles fraiches de nos activités. J’espère bien étancher votre soif, en vous relatant le fruit de mes constats et observations.

D’abord, notre Fondation dispose à présent d’un numéro d’identification fiscale et d’un compte courant à la BOA (Banque Of Africa). Ma présence a servi à finaliser les pièces nécessaires à l’ouverture du compte, surtout en ce qui concerne le dépôt des signatures. Nous disons merci au passage à Sr Antoinette Akakpo pour avoir tout préparé d’avance, en dépit de sa santé très chancelante en ces dernières semaines. Cette étape franchie permettra de rendre plus transparentes les transactions et de suivre les retraits et dépenses. Disposer d’un compte bancaire peut apparaitre non indispensable à cause des revenus non stables ou faibles, mais dans un proche avenir c’est gage de traçabilité et de l’orthodoxie financière.

Au niveau des activités de la ferme, commençons d’abord par les moins bonnes. En ce début de saison des pluies, une tornade a démoli tout un pan de la clôture de notre volière faisant affaisser les grillages. La reconstruction se fera par étapes, en procédant par des palissades de fortune en bambous.

Nous avons dû remettre les pintades dans les espaces murés. Les prochaines éclosions feront l’objet d’une nouvelle expérience : nourrir les pintadeaux dans un enclos fermé pendant trois mois en leur taillant les ailes, puis les libérer dans la nature. Habituées à leur gite, elles reviendront tous les soirs au lieu habituel de leur croissance ; ceci diminuera aussi le cout de leur entretien.

Lors de mon séjour, Léon a procédé à de nouvelles récoltes surtout dans la partie marécageuse et sur les coteaux. La remorque du tracteur était presque pleine à la grande joie de tous. Craignant que la pluie ne le surprenne avec la charge sur une pente déjà trop raide, il a dû, en toute hâte, tenter le tout pour le tout pour ramener les régimes au lieu de l’extraction. Les noix récoltées ont permis d’engranger 1275 litres d’huile soit 51 bidons de 25 litres. Ajouter à cela, il vient de procéder à une autre récolte, ce qui permettra de parvenir à plus de 1500 litres rien que pour le mois d’avril. Ces chiffres suscitent en nous beaucoup d’espoir lors du décompte final et nous rassure que nos investissements ne seront pas à perte.

 

 

La difficulté de faire remonter les régimes des bas-fonds jusqu’au lieu d’extraction, nous fait penser à d’autres voies moins raides à aménager. Si l’on tient compte que dans 4 ans au maximum, le rendement pourrait doubler, il faudrait dès maintenant initier la réalisation d’autres voies de dessertes lesquelles serviront également lors de la récolte du riz.  Concrètement, j’ai identifié avec Léon le parcours de ladite voie. On devra aussi envisager l’achat d’une autre remorque pouvant servir non seulement pour le ramassage des noix mais aussi pour répandre le fumier dans la ferme.

Vous trouverez dans cette chronique quelques vues du petit troupeau de bœufs. Il s’agit d’une activité parallèle mais complémentaire pour optimiser les investissements. Le fait que ces ruminants aiment brouter l’herbe poussant dans les palmeraies constitue un moyen fort simple de désherbage. Il faut toutefois chercher les types de vaches adaptées à ce milieu très humide, car l’expérience a prouvé qu’on assiste à des pertes brutales sans aucune raison apparente.

Lors du court séjour au pays, j’ai pu me procurer quelques plants de cocotiers et de papayers.  Ceci s’insère dans le programme de disposer chaque années des fruits et d’espaces verdoyants.

 

Auteur : Mellon Pr. DJIVOH
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