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Kpecehwe > Success Stories > Chroniques > Chronique du mois de juillet 2024
  • Mellon Pr. DJIVOH
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Les travaux de sarclage en vue de la plantation d’acacias se poursuivent. Nous remercions de tout cœur notre fournisseur habituel pour sa légendaire générosité. Il vient de nous faire don de mille plants. Le Père Martin a généreusement mis à notre disposition leur tricyclique. Nous nous devrons d’affronter à l’avenir la question du moyen de transport, la voiture bâchée ne répondant plus efficacement à nos besoins. Nous pensons la remplacer par un tricyclique, beaucoup plus pratique et de plus en plus utilisé pour le transport de marchandises.

 

À la suite de l’actualité ci-dessus décrite, une série d’activités a conduit à la mise en terre des plants. Il a fallu d’abord achever la préparation de l’espace dédié à cette activité. C’est un travail quelque peu ardu, étant donné la présence massive de pieds de palmiers naturels qui auraient nui à la croissance de nos jeunes plants. Puis, la mise en terre requiert un métrage bien précis à respecter. Nous ouvriers ont utilisé des systèmes traditionnels de mesure consistant à délimiter l’espace par des branches dont la longueur a été vérifiée. Sur l’une des photos, on aperçoit d’ailleurs une tige en blanc dans les mains de l’un des ouvriers et deux autres disposées soigneusement entre deux plants, comme repère pour ceux qui sont chargés de la trouaison. C’est après cette étape qu’intervient la mise en terre. Dès lors, l’on s’en remet à la clémence des saisons, sans oublier celle de chasseurs saisonniers qui instiguent des feux de brousse pour faciliter la prise de rats.

La vue ci-dessous présente le haricot ensemencé. Léon essaie de dissiper ma crainte quant à une cessation brusque des pluies. Certes, ces graines de lentille provenant du Burkina supportent la courte saison. La culture sert aussi à l’entretien, voir l’enrichissement du sol. La rotation des cutures est plus que conseillée dans l’agriculture puisque cela sert à la fertilisation du sol ; chaque semis y prélève les nutriments dont il a besoin, tout en y laissant d’autres apports nutritifs. C’est la merveille de la nature végétale qui se recycle d’elle-même, pourvu qu’on en respecte les lois.

La récolte de l’arachide est plus que satisfaisante. Comme l’année dernière, nous allons procéder au décorticage, puis le torréfier avant de passer à la vente. La transformation de matières premières brutes ajoute une plus-value au produit. Cette activité de décorticage sera comme un passe-temps durant la période des vacances. Il reviendra à nos braves femmes de poursuivre la transformation. Nous avons déjà exécuté un tel processus l’année dernière. Il suffira donc de le réactiver.

Auteur : Mellon Pr. DJIVOH
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