KPECEHWE

C’est la fin d’une année et comment ne pas remercier la providence divine qui a conduit nos pas et nos œuvres. Il nous plait de clamer comme le Psalmiste : « Le Seigneur est bon ; éternel est son amour » (Ps 117,1).

À l’heure nous égrenons les dernières heures de l’année finissant, le temps est au bilan et aux nouveaux projets. En 2024, les récoltes et initiatives n’ont pas fait défaut. Le rendement de nos palmiers a maintenu sa constance, même si la saison de pluie a été des plus instables. Heureusement, la partie humide de notre domaine a répondu à nos attentes avec de bonnes récoltes, d’où une légère hausse de la production d’huile.  En outre, la nouvelle activité phare de l’année fut la culture d’escargots. Pour le moment, on ne peut en offrir un bilan, le secteur étant plutôt en phase d’expansion.

Une autre innovation en cours de réalisation est la provenderie pour la porcherie. Cet acquis bénéfique reste à saluer et va se consolider pour l’année 2025. Nous espérons en tirer des dividendes non seulement au niveau de la qualité nutritionnelle de l’alimentation, mais aussi amoindrir le coût de la provende. De fait, la production se fera  sur la base de nos propres noix palmistes.

Le plus décevant de l’année qui s’achève fut le coût bas de l’huile rouge. Il a plongé les prévisions au point que le point financier en a pris un coup. Une évaluation des recettes et dépenses montre que nous avons pu juste parvenir à un équilibre financier. Notre espoir est que cette situation se mute pour des bénéfices plus substantiels.  C’est le souhait et la prière de tout producteur.

Au chapitre des activités en cours, nous avons la pose des filets sur le champ de riz. Dans moins d’un mois, nous passerons au stade la récolte. Nos ouvriers sont maintenant rompus à cette tâche. Il suffit de leur en fournir les moyens. Mais, cette activité comporte aussi bien des périls. Le Seigneur vient de nous en épargner. La présence de reptile ou autre animal dangereux demeure toujours plausible, comme l’atteste la prise de ces derniers jours. Ce reptile présent dans nos eaux douces se nourrit volontiers de poissons, crustacés et autres. C’est un redoutable prédateur nocturne dont la peau sombre permet un camouflage aisé lorsqu’il s’approche de ses proies. Il creuse dans les terrains marécageux son nid et s’enfonce volontiers dans la boue. Nous avons du recours à des hommes aguerris pour sa chasse après avoir répéré un de ses trous. C’est un péril pour les travailleurs car il aurait pu les mordre. Dieu nous en garde.

Les gerbes de riz qui pointent sur les images ci-dessous sont la preuve que nos peines ne seront pas inutiles. C’est le réconfort après la peine de la semence et de l’entretien. Il se prolongera bientôt dans la joie pour les bénéficiaires que sont les familles déshéritées.