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  • Mellon Pr. DJIVOH
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Voici le temps de la moisson. L’effort quotidien paie. « La terre ne ment pas » répliqueraient nos sages. Après les tubercules de manioc, nous passons à l’arachide. L’enthousiasme de la récolte est toutefois tempéré par rapport au prix de cession des différents produits dans les marchés locaux. L’offre étant plus que disponible, la demande est moins forte. Par conséquent, le prix s’en ressent. En vue d’une meilleure plus-value, les producteurs avertis préfèrent procéder à la transformation des produits. Ce sera notre option : nous allons décortiquer l’arachide, puis le torréfier avant de passer à la vente, si entre temps nos propres besoins alimentaires ne s’imposent pas.

 

 

 

Il y a un avantage certain à associer l’agriculture  et l’élevage.  Une fois la récolte terminée, certaines tiges de tubercules ou de semences, à défaut de servir d’engrais biologiques, peuvent rentrer dans la nouriture de la volaille ou des ovins.  C’est que nous avons fait en les donnant aux porcs. Comme vous allez vous en rendre compte dans la vidéo, les animaux s’en sont régalés.

Un autre secteur qui mérite notre attention lors des prochaines semaines est la porcherie. Le cycle de production parait maitrisé. Mais le rendement est encore en deçà des attentes ; ceci est lié au long moment que prend l’engraissement. Selon nos recherches, il devrait être de 4 mois et demi. Il faut donc revoir la qualité de l’alimentation, avec une meilleure intégration de légumineuse. Pourquoi ne pas procéder à une culture de ces plantes afin de garantir cette bonne alimentation. Je l’avais souvent évoqué avec Mr Léon. Je pense qu’il faille passer à la résolution de cette décision.

Les bonnes nouvelles des mises-bas s’enchainent sur la ferme au cours de ces derniers mois. Après la naissance du veau, c’est le tour de notre grande truie: 12 porcelets dont 10 ont survécu. Quatre autres femelles sont état de gestation et nous devons nous attendre à d’autres mises au cours des prochaines semaines. Il se posera au fil des mois le problème des enclos, surtout après la période de sevrage. Nous y veillerons. En clair, d’autres investissements à programmer.

Dans une semaine voire deux, nous achèverons la mise en terre des plants de palmiers récemment acquis. Il ne reste principalement que la zone humide c’est-à-dire celle marécageuse. Elle a nécessité depuis des mois d’intenses travaux : coupure des arbustes, ramassage des troncs d’arbres,  fauchage puis nettoyage du périmètre etc. Sur le même périmètre, nous allons ensemencer du riz. Cette association des deux cultures avait porté des fruits par le passé,  et protégé les plants des rongeurs. Notre espoir est qu’il en sera de même cette fois-ci.

 

Nous donnons aussi  en aperçu  le champ d’haricot ensemencé il y a près d’un mois, suivi de celui du soja mis  en terre sous peu

 

 

 

 

Auteur : Mellon Pr. DJIVOH
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