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Kpecehwe > Success Stories > Chroniques > La remontée au fil des années. Ferme saint Mesmin de Adjohoun. Quelsques flashes historiques
  • Mellon Pr. DJIVOH
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L’année 2011 annonça un tournant décisif dans les activités de la fondation en général, surtout en ce qui concerna la ferme. C’est l’année d’acquisition et d’extension de domaines pour atteindre la superficie qu’on lui connait aujourd’hui soit près de 15 Ha. Nous avons pu étendre, en un premier moment, le domaine jusqu’aux  bords d’une futaie servant autrefois pour les cérémonies du couvent fétiche d’Oro.

Il a fallu négocier des portions de terres auprès des revendeurs véreux qui avaient pressenti notre ambition de disposer d’un grand domaine. Mais, le coup de génie de la Sœur Antoinette fut de prolonger sa curiosité au-delà de ce bosquet, par-delà les sentiers touffus de l’époque qu’on avait peur d’arpenter, puisque de part et d’autres, le terrain semblait marécageux et surtout boiseux.

La sœur tenait à voir la source d’où remontaient les bonnes femmes avec leurs bassines remplies d’eau à boire, ou de linge rendu propre. Il s’agissait d’une intuition géniale puisque la proximité d’une telle source avec notre domaine offrait des chances inouïes pour les potentialités agricoles envisagées.

Une fois la découverte faite, elle fit une autre démarche tout aussi digne d’admiration : elle entra en négociation directe avec les héritiers de ces parcelles à Porto-Novo, court-circuitant ainsi la clique de revendeurs. L’action porta ses fruits, vu que les héritiers avaient déjà maille à partir avec leurs frères du milieu, avec à la clé une décision du Tribunal de Porto-Novo en leur faveur. Suite à ces disputes, ils tenaient à se déposséder de ces terres  qui leur créaient tant de problème. Cette opération, exemptée du surcout des revendeurs, a réduit quelque peu le cout de l’achat, et permis d’étendre notre domaine jusqu’au ruisseau qui délimite de manière naturelle la propriété. En outre, elle permet de développer les activités champêtres dans le domaine des marécages, un bon terreau pour la culture des plants de bananiers, de palmiers ou autres produits. Juste après cette acquisition la sœur tenta de déblayer le terrain et d’y mettre des plants de bananiers sélectionnés. En outre, pour diminuer la quantité d’eau et offrir plus de chance de croissance aux plants à mettre en terre, elle fit creuser trois réserves d’eau qui devinrent courant décembre 2011, des bassins  piscicoles d’expérimentation.

Après l’acquisition du domaine conduisant jusqu’au bas-fond, une brèche de voie fut ouverte par les sentiers escarpés et surtout en pente raide pour descendre vers la source. Elle était faite de blocs de bois pour maintenir la voie contre les eaux de ruissellement.

Le 6 janvier 2012 fut initiée une autre voie permettant l’accès au bas-fond par voiture ou autres engins. On pensa la dénommer la route de l’espérance. Mais il n’en fut pas ainsi puisque ce fut un échec: une partie du sol était faite de sable; au coup d’essai, la 504 bâchée s’enlisait et il a fallu l’intervention, durant des heures, de nombreux bras valides pour dégager le véhicule.

Auteur : Mellon Pr. DJIVOH

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