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Kpecehwe > Success Stories > Chroniques > chronique du mois de Novembre 2024
  • Mellon Pr. DJIVOH
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Peu de nouvelles intéressantes filtrent d’Adjohoun en cette fin d’année. Il n’y a pas presque pas d’activités sinon que le maintien au propre de certains espaces. Il s’agit d’une intersaison en attendant la reprise. Pour l’heure, nous avons sarclé la bananeraie et créé des rigoles pour l’irrigation.

L’attente pour la récolte du maïs se poursuit. Les photos affichées ci-dessous donnent l’impression que les tiges jaunissantes annoncent l’heure de la moisson et qu’on pourrait poursuivre les semaines suivantes le séchage des épis au soleil. Cette méthode, selon Léon, est déconseillée, car la farine qui en sortirait, rend trop molle la pâte à la cuisson. J’aurais aimé vérifier cette opinion, en faisant moi-même l’expérience. Mais il vaut mieux se fier à ces connaissances endogènes lesquelles véhiculent parfois des assertions, confirmées par une bonne observation. Il ne reste qu’à prendre notre mal en patience, bien qu’on ait signalé des cas de vol signalés par-ci par-là. Nous en avons été aussi victimes. Espérons qu’à terme nous ne soyons pas privés du fruit de nos labeurs.

La petite nouveauté concerne l’initiative prise par Léon de mettre en terre près de 100 pieds de papayers. Cette décision est plus que louable, car elle traduit l’esprit d’entreprenariat. Nous saluons aussi son ingéniosité de faire les semis sous les moustiquaires. Il reste maintenant à voir si l’espèce mise en terre répondra au besoin du marché local, sans oublier le problème de la qualité du sol.

 

La paillote pour l’escargotière prend peu à peu forme. Nous admirons la toiture, véritable œuvre d’art. Nos gens ont du goût. C’est un travail délicat, fait avec les moyens de bord. Tout geste déséquilibré lors du montage pourrait être préjudiciable.

Nous avons commandé les filets au Nigéria. Ils seront disposés tout autour de la paillotte, en contraignant les escargots à ne pas migrer hors de l’espace à eux dédié. Cet enclos sera destiné prioritairement à leur phase d’engraissement. Nous espérons que leur transvasement ne créera pas de dommage et que nos précisions seront atteintes.

 

 

Il y a quelques années, nous avons reçu de Haïti et mis en terre des noyaux de mangue. Après avoir veillé à ce que la sécheresse n’ait pas raison des plants ayant poussé, nous pouvons commencer par faire éclater notre joie. Cette année, l’un des manguiers nous a offert ses tout premiers fruits. Au dire de Léon, ils sont bien délicieux.

Auteur : Mellon Pr. DJIVOH
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