En lien avec la chronique du mois passé, voici quelques vues de la culture de la tomate initiée dans la bananeraie. L’opération contribue à rendre propre l’espace et concourt à la croissance des plants. C’est aussi un essai de production pour la période de décembre-janvier où le produit se vend à un prix très intéressant. Deux modèles sont en voie d’expérimentation : une culture à même le sol, une autre sur les billons. L’évaluation permettra de retenir le mieux rentable, dans l’espoir que la récolte sera à la mesure de nos prévisions. Si l’expérience est positive, elle sera décuplée les années à venir pour amoindrir les frais généraux.
La bananeraie elle-même est en pleine expansion. Les pluies ont été très bénéfiques, pourvu que la saison sèche ne soit ni rude ni trop longue. Ainsi, les fruits de tant de labeur atténueront les peines des efforts quotidiens. Les régimes qui pointent sur certains plants suscitent bien d’espoir.
Les nouveaux plants de palmiers subissent l’appétit vorace de nos amis, les rongeurs. Sur la cinquantaine de plants mis en terre, nous en avons perdu sept (7) en l’espace de dix (10) jours. Ce prix à payer est trop élevé et risque de rendre vain notre travail. Pour ce faire, nous avons imaginé un nouveau système de protection des plants que nous espérons plus efficace : Léon s’est employé à découper les grillages à placer autour de jeunes palmiers. Sa hauteur devrait dissuader toute tentative du prédateur de dévorer les racines du jeune plant.
Nous avons pensé vous faire voir le « système D » mis en œuvre pour le tracé des voies au sein de la palmeraie. Ceci faciliterait les délacements ainsi que les autres activités d’élagage ou de ramassage des branches. Le contrôle du périmètre peut aussi se faire en un temps record. Sans voie, pas d’issue possible d’optimisation du temps dédié à ces genres d’activités.
La Sœur Antoinette a tenu, lors de ces congés, à voir de ses yeux le périmètre nouvellement emblavé pour la mise en terre de nouveaux plants. Elle s’est rendue compte des difficultés actuelles pour parcourir le périmètre. Ce qui l’a réconforté, c’est l’aspect verdoyant des plants de palmiers datant de près de 3 ans. Leur couleur verte sombre est signe que le sol est bien adapaté pour une telle culture. En outre, la rizerie est plus que prometteuse. À ce prix, le sacrifice actuel en investissement mérite d’être poursuivi.
Il me plait de vous montrer ce qui reste du volaille de cailles. Il a fallu faire un tri parmi les betes en séparant les sexes. Cette opération donne à la ponte des oeufs non fécondés qui durent dans le temps. La difficulté dans ce type d’élevage reste la commercialisation des oeufs. Les contacts sont entrain d’etre pris pour rèsoudre ce problème,vu qu’il s’agit d’un secteur d’activité bien porteur.