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Kpecehwe > Success Stories > Chroniques > Chronique du mois de Mars 2025
  • Mellon Pr. DJIVOH
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Le travail bat son plein en ces jours où les jours de l’année s’accélèrent à un rythme effréné. En réalité, c’est déjà le début du troisième mois. Les noix de palme murissent bénéficiant d’intenses rayons de soleil et soumettent les ouvriers à un travail acharné. Les arbres charnus invitent  avec empressement les travailleurs à venir les décharger du poids de gros régimes. La joie gagne les cœurs assurés de recueillir une bonne quantité d’huile. Le bémol à cette allégresse provient du cours de l’huile sur le marché. En cette période de l’année où la disponibilité est abondante, le produit se négocie moins bien. Seul la mise en stock durant quelques mois le rendra rentable. Le plus urgent est de trouver d’autres ressources pour honorer le salaire des ouvriers.

La vue des champs confirme la bonne tenue des activités. Tout est maintenu propre et rend le site attrayant. Les plants de fruitiers connaissent un bon rythme de croissance. C’est encourageant par rapport aux investissements. Notre attente de bons résultats ne sera pas vaine.

Après les divers essais de culture vivrière ces dernières années, il semble opportun d’en retenir une pour en faire, mis à part le palmier à huile, notre marque de fabrique. À l’heure actuelle, l’importance nutritionnelle et économique de la papaye s’est beaucoup accrue dans notre pays. Le besoin sur le marché est constant. En période de forte productivité, le coût est naturellement bas. Par rapport aux facteurs de production, deux éléments sont à notre actif. D’une part, la disponibilité de la matière organique servant à l’engraissement ; de l’autre, le système d’irrigation apte à couvrir les besoins journaliers en arrosage, sans surcoût. En outre, l’entretien des papayers n’apparait pas si onéreux après la mise en terre. La récolte intervient après 7 mois et s’étend sur près de deux ans. Tous ces paramètres ne sont pas si pesants pour un suivi régulier. Avec Léon, nous avons envisagé nous engager dans cette voie en complétant notre plantation actuelle de 100 autres pieds de papayers. La première centaine mise en terre au mois de novembre était constituée de papayers solo (ou de son nom scientifique Carcica papaya). Le fruit pèse entre 300 et 450 grammes. Doté d’une chair rouge  et très sucré, il a une coque extérieure dure qui résiste au temps. Par arbre, on peut atteindre un rendement de 30 à 50 fruits. Le deuxième lot est dénommé Vega F1 : il s’agit d’une semence certifiée de variété hybride, recommandée dans les régions à climat chaud. Les plants du Vega F1 sont vigoureux et de taille moyenne, genre semi-nain, dotés d’un bon potentiel de rendement. Les fruits très uniformes en général (entre 3 à 5 Kg) sont souvent recherchés sur le marché car, à la couleur rouge attractive de sa chair, s’ajoute une qualité gustative excellente.

Comment ne pas vous faire admirer nos premiers plants de papayers. Leur état de croissance enthousiasme. Les pieds portent déjà de nombreux fruits. Nous n’avons pas travaillé en vain. Le fonctionnement du système d’irrigation et optimal. On n’aurait pas atteint à cette étape en procédant à un arrosage manuel. L’eau c’est vraiment la vie.

 

Une des initiatives du mois est la mise en terre d’une dizaine de pieds de Kola dénommé Ahowe ou Garcinia. L’abbé Anselme nous a convaincu de l’opportunité d’en planter. Il maitrise non seulement le cycle de la récolte mais aussi le circuit de vente. Ces arbres contribueront à la biodiversité de notre espace, et leurs fruits seront utiles en temps opportun.

Au niveau de la bananeraie, c’est la reprise de toute la plantation. La meilleure productivité exige un renouvellement des plants. C’est ce à quoi nous nous sommes appliqués en remplaçant les vieux pieds par de plus jeunes. Cette fois, ils bénéficieront aussi du système d’irrigation en vue de booster le rendement.

 

Quelques nouvelles pour finir de notre parc escargotier. Les expériences en cours semblent porter leur fruit. Il faut maintenant passer à la phase de l’engraissement, notre rythme de reproduction étant désormais stable, dû à la présence constante du naissain ou ensemble d’œufs d’escargots, qui peut générer des bébés escargots. Léon prendra les attaches nécessaires en vue d’un conseil avisé. Il faut en effet chercher la forme d’alimentation qui agit pour une croissance rapide afin de passer à la vente. Dans cette ligne, on devra aménager des espaces pour distinguer les zones de reproduction et ceux pour une alimentation visant l’engraissement. Ensuite, on devra établir combien d’escargots en moyenne, notre élevage pourra fournir mensuellement ou trimestriellement à la consommation.

Auteur : Mellon Pr. DJIVOH
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